Trolley.ch

[Upsilon]

Pour répondre à la question de Ice dans l'autre topic, voici l'extrait d'un article sur l'avenir des trolleybus à Neuchâtel, tiré du TN Mag de septembre 2004 :

[Webmaster]

Si on avait été le 1er avril j'aurais encore compris la pertinence
d'un tel article, mais pas dans le contexte actuel...
Je ne perçois pas une seule seconde des arguments objectifs qui
pourraient justifier un renoncement du trolleybus en zone urbaine
à Neuchâtel. Les offres actuelles de matériel roulant de type trolleybus
sont réellement nettement plus attractives qu'elles ne l'ont été au
courant des années 90. L'autonomie diesel, aidée par les supercapacités
vont conférer d'ici peu de temps une flexibilité d'exploitation jamais
imaginée et ceci à des coûts maîtrisés. Et d'un autre côté des
technologies fantaisistes sont considérées comme une alternative
viable...on se croirait dans un théâtre de guignols.

L'énergie électrique utilisée pour les transports publics peut être
d'origine renouvelable, sans gros surcoût. On peut utiliser cette
méthode relativement ludique pour les utilisateurs, à coûts et risques
maîtrisés pour promouvoir et soutenir des projets de production
d'énergie renouvelable telles les éoliennes. Cela a la cohérence de
maintenir concrètement des conditions de vie de qualité pour les
riverains et clients, d'inciter à utiliser d'avantage les transports publics
qu'avec des autobus qui sont malgré tout de "grosses voitures"
aujourd'hui la plupart du temps sans filtre à particules, de choisir et
de changer sans la moindre contrainte d'investissement la source
d'énergie qu'elle soit renouvelable ou non. C'est un vecteur d'énergie
souple par excellence. L'investissement et l'entretien de lignes
aériennes sont supportables économiquement parlant pour des
lignes avec des intervalles de passage de 7 à 10 minutes. Ces frais
ne constituent que moins de 5% des coûts totaux au kilomètre pour
un tel véhicule.

Avec le vecteur hydrogène utilisé par les piles à combustible, la
consommation d'énergie primaire est au moins deux fois supérieure
à celle nécessitée par le vecteur 100% électricité (trolleybus). Comment
justifier un tel gaspil pour "un peu plus de flexibilité". C'est un non
sens.