Gustave microbus
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Posté le: Mer Oct 11, 2006 3:15 pm Sujet du message: Lu dans 24 Heures du 10.10.2006 |
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A 22 ans, il veut «vendre mieux» les transports publics du canton
DOSSIER Un jeune Lausannois passionné par les questions de mobilité propose aux professionnels ses bonnes idées pour promouvoir les bus, les trains et les métros.
JÉRÔME DUCRET
Publié le 10 octobre 2006
Un seul numéro de téléphone, et un seul site internet, pour tout savoir sur les lignes, les horaires et les prix des transports publics dans le canton de Vaud. C'est l'une des idées développées par Frédéric Bründler, un Lausannois de 22 ans qui se passionne pour les questions de mobilité. Il vient de grouper ses bonnes recettes pour promouvoir les bus, les trains et les métros, dans un document d'une trentaine de pages. Ce document est en cours d'envoi aux transporteurs vaudois, ainsi qu'aux collectivités publiques.
Le jeune homme n'est pas tout à fait un inconnu. Il est le président de l'association représentant le quartier des Faverges, et il était candidat sur la liste socialiste lors des dernières élections communales; candidat non élu, mais figurant parmi les viennent-ensuite. Pour ce qui est des transports, il avait déjà suscité l'intérêt des spécialistes il y a quelques mois, en écrivant et diffusant un autre dossier qui détaillait sa vision des futures lignes de tram à Lausanne.
«On peut mieux faire pour vendre nos transports publics et il existe plusieurs exemples dont on pourrait s'inspirer», explique Frédéric Bründler. Il dit observer le fonctionnement des entreprises de mobilité partout où il passe, que ce soit à Lausanne, en France, ou en Allemagne. Ses connaissances, qu'elles prennent le bus ou qu'elles s'en détournent, ont régulièrement droit aux questions fouillées de cet amoureux de la mobilité écologique.
Sur les automates à tickets
Frédéric Bründler concentre une partie de son regard critique sur les automates à tickets. «Dans le canton, et même dans l'agglomération Lausanne-Morges, au sein de la communauté tarifaire Mobilis, on trouve une flotte assez hétéroclite. Dans l'idéal, ces machines devraient toutes rendre la monnaie, et accepter plusieurs moyens de paiement.» L'avenir proche semble lui donner raison: les TL (Transports publics de la région lausannoise) vont adapter leurs automates dans ce sens.
Il aborde aussi les plans de réseaux, «qui s'arrêtent la plupart du temps aux transports propres à chaque entreprise, et qui ne montrent que très rarement les connections possibles avec d'autres réseaux. Un autre problème réside dans les numéros des lignes, continue-t-il. Dans la même communauté tarifaire Mobilis, on a deux 5, deux 3… allez vous y retrouver!»
Il plaide pour une numérotation plus cohérente, et qui soit harmonisée dans tout le canton. En schématisant, les bus urbains se situeraient entre 1 et 99, les lignes «de campagne» par des numéros à 3 chiffres.
Dès 2008
Frédéric Bründler aimerait que toutes ces idées de grandes ou petites améliorations deviennent des faits concrets… en 2008, lors de la mise en service du nouveau métro entre Ouchy et Epalinges. «C'est possible, certaines mesures ne coûtent presque rien», lance-t-il en guise de conclusion.
Intéressant, mais…
J. DU.
Publié le 10 octobre 2006
«J'ai pu lire rapidement ce document, il est bien fait, et cela fait du bien d'avoir le point de vue externe d'un utilisateur, je dirais aussi pétillant et passionné que celui-ci», déclare Michel Joye, directeur des Transports publics de la région lausannoise (TL). «De nombreux points qu'il mentionne nous concernent, continue Michel Joye. Et pour certains, les choses vont changer rapidement, comme par exemple l'adaptation de nos automates à vendre les billets.» Environ 150 d'entre eux, placés à des endroits de fort passage sur le réseau TL, devraient pouvoir rendre la monnaie d'ici à la fin de l'année. «La priorité d'ici à 2008, c'est d'augmenter notre offre de transport, affirme le directeur. Les propositions de Monsieur Bründler sont intéressantes, mais certaines d'entre elles ont un coût, qui peut être important. Et si l'on parle d'harmonisation, il est à mon avis préférable de viser plutôt le plan national ou, pour certains secteurs, le bassin lémanique et la région Rhône-Alpes en France voisine.» Quant au conseiller d'Etat François Marthaler, en charge du Département cantonal des infrastructures, qui comprend le Service vaudois de la mobilité, il dit avoir demandé à ce dernier d'analyser dans un intervalle «de deux semaines», le document soumis par Frédéric Bründler. Interrogé à chaud, il ne se déclare pas emballé par l'idée d'une centrale téléphonique d'information sur la mobilité.
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A méditer ?
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