swisstrolley mégabus
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Posté le: Jeu Avr 23, 2009 12:34 pm Sujet du message: Interdiction de manger et boire... |
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Ce matin dans les 20 minutes:
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BÂLE
20 fr. d’amende à qui fait des miettes dans le tram
Dès lundi, les passagers des Transports publics bâlois risquent une amende s’ils ne mangent pas proprement dans les bus et les trams.
Manger un hamburger dégoulinant sera sanctionné dès lundi.
Les Transports publics bâlois (VBL) en ont marre des sièges souillés par des miettes de sandwich ou des restes de sauce de kébab. Les usagers négligeants seront sanctionnés, apprend-t-on par la presse alémanique. S’ils mangent et que des morceaux de nourriture tombent sur les sièges, ils risquent 20 fr. d’amende (ou 40 fr. s’ils ne peuvent s’acquitter sur place). Une première en Suisse.
«Nous avons gentiment averti depuis quelque temps nos usagers sur l’interdiction de manger et de boire à bord», déclare Dagmar Jenny, porte-parole des VBL. Maintenant, nous exigeons 20 fr. comme participation aux frais de nettoyage. Et de tempérer la mesure en relativisant: «Nous n’avons pas de liste avec les victuailles interdites. Les contrôleurs apprécieront de cas en cas. Celui qui croque une pomme ou boit à la bouteille lorsqu’il fait 35 degrés ne risque rien.» Si Lucerne pense imiter les Bâlois, d’autres entreprises alémaniques, à Zurich, Berne ou Saint-Gall, penchent plutôt pour le dialogue avec les passagers qui ne respectent pas la propreté.
Aux CFF, Frédéric Revaz, porte-parole, déclare: «Nous proposons de la nourriture et des boissons avec les mini-bars. Il serait donc déplacé d’en interdire la consommation.» Si un voyageur souille intentionnellement les sièges ou le compartiment, le contrôleur peut verbaliser (25 fr.). S’il s’agit d’un accident (si quelqu’un est malade par exemple), le contrôleur con-tacte une centrale de nettoyage qui intervient à la prochaine gare.
Info-Box
Romands tolérants
En Suisse romande, Neuchâtel n’interdit pas aux voyageurs de monter dans un transport public avec de la nourriture. Même son de cloche à Fribourg, où «il n’y a pas de réglementation et il n’y a pas lieu d’en créer une car il n’y a pas de problème», déclare Martial Messeiller, porte-parole des TPF. A Genève, les véhicules des transports publics arborent un pictogramme qui semble indiquer que le pique-nique n’est pas le bienvenu, mais seule la consommation d’alcool n’est pas tolérée. A Lausanne, Michel Joye, directeur des TL, déclare: «Le client doit pouvoir vivre sa vie dans les transports publics tout en respectant les autres. On doit pouvoir y téléphoner, discuter, boire ou manger comme ailleurs.»
(jbm/cpa/jfz/nma)
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Commentaire:
Même étant souvent à Bâle, je n'ai pas remarqué que le réseau bâlois était exploité par les transports publics lucernois . Une fois de plus, le travail de recherche des journalistes était lamentable...
Sérieusement: ce "collage d'amendes" fait grand bruit à Bâle: les gens ont un peu marre des interdictions. En plus, une base légale qui permettrait aux contrôleurs de punir quelqu'un d'une amende pour manger ou boire dans un tram ou un bus fait défaut. L'art. 51 LTP (http://www.admin.ch/ch/f/rs/742_40/a51.html) dont les BVB et les BLT se prévalent prévoit (à son al. 2, litt. d) uniquement la possibilité de déposer plainte si quelqu'un souille un véhicule... |
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